né le : 17 mars 1927 à Nantes.
domicile au Poiré sur Vie : Le Bourg
parents : Fils d’Alphonse et d’Andrée Potier
régiment : Lieutenant au 3e bataillon du 21e Régiment d’Infanterie Coloniale
âge lors de son décès : 25 ans
sépulture : Cimetière du Poiré sur Vie, tombe familiale.
mémorial des guerres en indochine : Année 1952, plaque N° 264
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Saint Cyrien promotion 134 "Rhin et Danube"
Mort pour la France le 14 mai 1952, à Thi-Thôn province de Gia Binhn (Tonkin).
Tué au combat.
Cité à l’Ordre de l’Armée le 1er Mai 1952 :
« Officier de très grande valeur, a fait preuve durant toutes les opérations auxquelles a pris part le Bataillon du 13 avril au 25 avril 1952 (Porto, Polo, Turco) du plus grand courage, poussant à l’extrême l’esprit combatif. Ayant pris sous le feu le Commandement d’une Compagnie déjà fortement éprouvée par la mort de son Chef, à réussi à la relancer à l’attaque dans des circonstances très difficiles. A réussi dans les combats de Thinh-Lien et de Mao-Thon à infliger des pertes sévères aux rebelles, faisant de nombreux prisonniers, récupérant des armes et des munitions. S’est particulièrement distingué en donnant l’assaut du village de Mao-Thon Nord, acculant l’adversaire contre le Canal des Rapides. » Croix des Théâtres d'Opération Extérieure avec palme.
Décoré à titre posthume de la Légion d’Honneur par décret en date du 23 août 1952, avec la citation suivante :
« Le Lieutenant Dugast, jeune commandant de Compagnie avait su par son courage, son sens du devoir et sa haute valeur morale imposer rapidement son autorité et son ascendant à une troupe très aguerrie dont il avait pris le commandement au feu lors des récentes opérations Porto, Polo et Turco.
Ayant reçu la délicate mission de reprendre le contact avec une compagnie rebelle retranchée dans le village de Thi-Thon (Tonkin) le 14 mai 1952, s’est trouvé en cours de progression sérieusement accroché par des éléments numériquement supérieurs. Malgré l’intensité du feu adverse n’a pas hésité à livrer combat et a été tué par balle en se portant vers ses voltigeurs de pointe pour ordonner une manœuvre. Cet acte de volonté de se porter à l’attaque dans une situation quasi désespérée a décidé d’un arrêt dans l’assaut des rebelles et permis l’arrivée d’un renfort forçant l’ennemi à se replier. »
Décorations :
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